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 La folie n'est que le début de la raison | BIZARETH | No post

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Bizareth Da Cavaletti
Devil is everywhere

Bizareth Da Cavaletti

Messages : 304
Date d'inscription : 20/02/2010
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La folie n'est que le début de la raison | BIZARETH | No post Empty
MessageSujet: La folie n'est que le début de la raison | BIZARETH | No post   La folie n'est que le début de la raison | BIZARETH | No post Icon_minitimeDim 4 Déc - 15:35





DA CAVALETTI Bizareth

☂ DA CAVALETTI Bizareth
☂ PRENOMS: Bizareth, Wolfgang, Ezéchiel, Seth.
☂ GROUPE: Are you crazy ?
☂ ÂGE: En dehors de l'Ailleurs, 35 ans. Seulement une vingtaine en apparence.
☂ DATE DE NAISSANCE: Le 5 Avril de l'année 1976 à Florence.
☂ ORIENTATION: S'en contrefout.
☂ NATIONALITE: Italien et Egyptien.
☂STATUT: Célibataire, aux dernières nouvelles.

"Archives du dossier de l'orphelin Bizareth Da Cavaletti, 1976, enregistrement par la Sœur Dante."
Ce matin en me réveillant, comme chaque jour, j'ai vu un enfant sur le parvis de notre orphelinat. Un couffin avec une lettre, quelques mots griffonnés m'expliquant qu'on ne pouvait garder ce qui n'était encore qu'un bébé et d'autres informations. Eu sur un coup de malchance, elle ne désirait pas cet enfant et nous a demandé de le sauvegarder de toute peine, de tout malheur, de toute folie qui dévore notre monde actuel. Bizareth est un prénom pour le moins peu courant, du simple fait qu'il n'existe dans aucune archive. Nous supposons donc qu'il a été inventé pour que cet enfant soit unique, qu'il ne ressemble à personne d'autre sur cette Terre. Elle a désigné Wolfgang comme second prénom, ce qui nous étonnât d'abord. Bien évidemment, elle faisait référence et surtout hommage à ce grand compositeur qu'était Mozart. Ce célèbre et grand musicien autrichien du dix-huitième siècle. Effectuant virtuosités tant au piano qu'au violon, il est d'ailleurs reconnu comme un des plus grands musiciens. Même si, de nos jours, la musique classique se fait beaucoup plus rare, ce qui est bien dommage. Il a composé plus 626 œuvres, enfant prodige, doué dans tous les domaines. La jeune mère espère sûrement que le destin de son fils sera tout aussi somptueux, sauf évidemment le fait qu'il meurt si jeune, à 35 ans, d'un décès prématuré, cause inconnue. Mais ne tergiversons pas davantage. Conformément à notre volonté, nous avons décider de lui donner un troisième prénom. Nous avons longuement hésité sur ce dernier. Devait-il être aussi inventé ? Ou rendre hommage à une personne au talent indéniable ? Nous avons finalement opté pour le prénom Ezéchiel. Un archange qui, selon la Kabbale, est l'un de ceux pouvant se tenir près de Dieu. Il lui a été confié Le Feu Violet, les demandes et la transformation. Il est également le gardien du Temple du Feu Sacré, Serviteur du 7ème Eclair, Le Guide des Ames vers la purification. On raconte, que tous les 2000 ans, il se rend sur Terre afin d'apporter la connaissance et la purification à l'humanité. La Justice de Dieu. Empêchant Abraham d'offrir son fils en sacrifice à Dieu. Grand prophète reconnu. Nous l'avons recueilli alors qu'il n'avait qu'un an. Il ne se souviendra sûrement pas de sa mère qu'il n'a que peu côtoyé. Nous espérons qu'il vivra vieux, qu'il profitera de cette vie et qu'il illuminera les ténèbres comme un somptueux astre. Nous le souhaitons à chaque enfant ici. Le jour où elle a déposer son enfant, cette femme, était le jour de son anniversaire, à cet enfant. Le cinq avril. Jour de l'exécution de Danton. Naissance de Jules Ferry. Mort de Francesco Solimena. Seizième jour au signe astrologique du Bélier. Cinquième jour des Miyako Odori, fête des floraisons de cerisier. Ce jour là fût marqué de sa naissance, en l'an 1976, de Bizareth. Nous ne savons guère s'il est homosexuel ou hétérosexuel mais nous considérons, évidemment, cette dernière possibilité comme la plus plausible. L'homosexualité est, de nos jours, assez mal vu où que ce soit. Cependant ... Je m'en fiche, personnellement. Que ce petit trouve le bonheur est ma seule préoccupation. Qui il aimera ne regardera que celui. Puisse Dieu lui pardonner de ce qu'on appelle aujourd'hui cet outrage. Mais après tout, qu''est-ce que l'amour ? Voilà une question ambigüe que chacun devrait se poser. Il est ardu de mettre des mots sur ce sentiment. Comme sur n'importe quoi d'ailleurs. Exprimer l'inexprimable par des mots. De son nom de famille, nous avons conclu qu'il était italien, ce que nous a confirmé sa mère. Et puis, nous sommes à Florence, ce qui ne laisse pas de place au doute. Nous ignorons tout de son nom de famille d'origine puisque la jeune femme ne nous a guère renseigner dessus. Nous ne lui avons pas encore attribué cela mais nous y réfléchissons. Sa mère semblait égyptienne, de par son visage et de sa couleur de peau. Peut-être est-ce pourquoi il porte un prénom aussi étrange. D'après ce que nous avons compris, son père est, quand à lui, italien. C'est pourquoi, à la réflexion, nous avons ajouté Seth comme quatrième prénom même si ce n'est guère flatteur, ce Dieu étant parfois considéré comme un assassin, cruel et manipulateur. Nous l'avons uniquement noté sur notre registre, et nulle part ailleurs. Le sang égyptien coule dans ses veines, se mêlant à celui italien. Un mélange assez étonnant et qui ne manquera pas de faire des siennes, il en est presque sûr. Bizareth est un enfant très calme pour son âge. Il ne hurle que peu, ne pleure que peu. Il sera sûrement une personne intellectuelle et placide, ne cherchant pas les ennuis. J'ai déjà une confiance aigüe pour ce garçon. Nous devons considérer tous les enfants de l'orphelinat comme les autres. Il n'échappera pas à la règle. Je prendrais soin de lui et ce, toute ma vie ..."

Dante pénétra dans le bureau avec rage, faisant claquer la porte boisée dans un bruit violent qui fit trembler la pièce. Dans ses tiroirs, elle chercha fébrilement son journal pour ne trouver qu'une seule page. Plus jamais. Plus jamais. Plus jamais. Elle balançait les cahiers à terre, envoyait les papiers voler, laissant les objets virevolter autour d'elle comme des vautours affamés. Elle posa enfin la main sur ce qu'elle cherchait si désespérément. Dans ses yeux, il n'y avait guère plus de passion, de gentillesse, d'amabilité. Il n'y avait plus la haine, l'énervement, l'envie de tout envoyer en l'air. Tourne les pages, encore, encore, encore. Ca y est. Les notes prises sur Bizareth à son arrivée ... Dans une colère foudroyante, elle arracha la page à main nue, la redécoupa en morceaux, la lacérant au ciseau pour finalement la jeter dans la cheminée.







DESCRIPTIONS


☂ MORALE:
« Bizareth ? ». Un frisson parcourut l'échine de la jeune demoiselle. Déjà devant votre question qui est de savoir qui il est réellement, son corps est prit de spasmes incontrôlables à la limite de la convulsion. Est-elle folle ? Non. Mais pour le cas du jeune homme, c'est une toute autre chose. Bien vite, l'inconnue disparaît de votre vue, courant dans les couloirs. Il est inutile de poser la question à qui que ce soit pour deux excellentes raisons; tout d'abord le fait que le garçon est extrêmement mystérieux et que, par conséquent, peu de personnes savent réellement qui se cache sous son nom bien étrange. La deuxième raison est que Bizareth est, sans aucun doute, la personne la plus effrayante de l'Ailleurs. On ne lui parle pas, on ne le croise pas. On l'évite et cette situation lui convient bien mieux que l'on ne pourrait l'imaginer. Ne pensez même pas à vous lier d'amitié avec lui. S'il le fait, cela sera par pure hypocrisie. Le voilà déjà qui sort de sa chambre. Il y vit seul, reclus, dans ce grand espace où personne mis à part lui ne rentre. Ses pas résonnent sur le sol avec grâce, laissant son talon se poser d'abord pour se faire entendre puis sa cheville prenant le relais pour articuler ce corps. Les mains dans les poches, l'air nonchalant, il vous regarde d'un air clairement supérieur. Ses yeux marrons, à la limite du rouge irréel, il vous toise. Vous n'êtes qu'un vulgaire insecte à écraser, c'est aussi simple que cela. Ses cheveux témoignent de sa manière négligée de faire les choses, son manque d'ordre habituel. On pourrait croire que les éléments qui compose un être humain comme les doigts, la bouche ou les jambes sont des facteurs indépendants les uns des autres mais tous attestent d'un élément précieux du caractère. Les doigts de Bizareth sont longs, fins, des bagues ornant le tout; cela témoigne de son habileté au piano ainsi qu'à tout ce qui touche le dessin ou le peinture. Sa bouche est souvent déformée par un rictus malsain, faisant froid dans le dos. Ses jambes, également longues, se déplacent avec élégance, dans une démarche mi-féline mi-humaine, révélant encore ici un autre aspect méconnu du garçon, son attrait pour la danse et le fait qu'il en ait pratiqué des années durant. On pourrait analyser le garçon point par point, en s'aidant de son physique. Et cela est valable pour tout le monde; le corps en dévoile bien plus que l'on ne le désirerait.

L'italien le sait mieux que personne, il passe une grande partie de ses journées à analyser le monde et les gens qui l'entoure. Il saurait dire, sans presque aucun risque de se tromper, si la jeune fille là-bas avec un sourire ingénu, n'essaye pas de mettre le garçon en face d'elle dans sa poche. Il suffit d'un geste de mains, d'un coup d'œil, d'un tic pour que le mensonge soit découvert. Si le jeune homme en sait autant sur le comportement humain c'est tout simplement car il est lui-même un excellent manipulateur et par là même, un menteur de grande envergure. Il n'est pas du genre à lésiner sur les moyens quand il désire distinguer le vrai du faux. Et pour être un bon menteur, il faut également user de ses charmes. Voilà bien longtemps qu'il n'a pas pratiqué cet exercice ici-bas, la plupart des personnes connaissant sa réputation, dont nous aurons tout le temps de parler par la suite. Dans le monde réel dirons-nous, il avait sa part de déclarations, aussi bien féminines que masculines. Ses sourires sadiques étaient auparavant de belles esquisses gracieuses. Ses yeux rougeâtres étaient auparavant des rubis ardents qui allumaient les foudres de Vénus dans les cœurs. Ses mains tordues étaient auparavant destinés aux baises-mains et aux geste accompagnant les courbettes. Même s'il est vrai qu'il est ardu de s'imaginer Bizareth galant et gentleman. Pourtant, c'était ce qu'il était. Un gentleman, un garçon de bonne famille, du moins durant une partie de sa vie. Il a grandi dans ces grands cercles vicieux où les femmes se parent de robes et de bijoux, où les hommes ne pensent qu'à ces femmes ouvertes sans robes et sans bijoux, où les vieux hommes fortunés se moquent de savoir ce que ces femmes font avec ces hommes et qui ne pensent qu'à fumer leur cigare et où les enfants n'imaginent pas ce qui passe juste à côté d'eux. C'est dans cet univers de mensonges, de tromperies et autres duperies qu'il a vécu. Voilà pourquoi il est plutôt aisé de comprendre pourquoi il lui est si facile de mentir à quiconque. Cet univers de luxure et d'argent l'a toujours dégoûté. Il préférait vivre dans la rue que dans cette famille bourge. Aussi a-t-il dû s'adapter et devenir le parfait héritier de la grande famille qu'était les "Da Cavaletti", devenir un homme portant costume, touchant ces femmes dévergondées et, chose que l'on ne fait normalement pas en étant gentleman, leur voler leur possession au réveil ou lorsqu'elle émettait un cri de jouissement entre ses jambes. Si l'on devait comparer notre ami à quelqu'un ce serait bien Arsène Lupin, voleur et séducteur. Enfin c'était du moins ainsi qu'il était auparavant.

Désormais, s'il continue à piller quelques affaires par ci par là, la séduction ne fait guère plus partie de son quotidien. Quoique certaines jeunes filles ici étaient assez folles pour oser se prétendre amoureuses de lui; il ne pouvait s'empêcher d'avoir un rire sadique en entendant cela. Tout à l'heure, nous parlions de la réputation du garçon. Bien que personne ne connaisse son passé avec exactitude, tout le monde sait que notre protagoniste a fait quelques années d'hôpital psychiatrique. C'est ce fait qui a entaillé sa réputation. Puis ce fût son caractère qui achevait cette dernière, son caractère exécrable j'entends. Son bordélisme, sa méchanceté, son rire sarcastique, ses phrases froides, son envie de s'isoler. Tout cela a constitué le mythe du jeune homme fou à lier et profondément dangereux. Cela dit, les rumeurs n'ont pas réellement tort; Bizareth est dangereux. Il a déjà tuer, tenter de tuer et l'hôpital ne l'a guère arrangé. Rien n'est exagéré dans les propos qui disent "C'est le plus effrayant". Peu arrivent à réellement s'approcher de lui. Quelques-uns, des brebis égarées, ont bien tenté de percer à jour ce personnage excentrique mais jamais personne n'a réussi à vraiment le comprendre. Car si l'italien est certes dangereux, il n'en a pas moins des qualités. Il est intelligent. Très intelligent. S'il ne vous adresse pas la parole c'est autant pour le fait qu'il ne veut pas que pour le fait qu'il réfléchit avec insistance. Ce n'est pas pour rien qu'il passe au moins une fois par jour à la bibliothèque et que le laboratoire reste son lieu favori. Dans le monde réel, quand il était plus jeune, ses notes étaient excellentes, à toute épreuve. Il se prend d'ailleurs, à cette époque, de passion pour l'astronomie, la lecture et la musique. Un artiste ? On ne peut le nier. Ayant pratiqué le piano durant de longues années ainsi que le violoncelle, ces instruments ne lui manquent cependant pas. La preuve, la seule chose que l'Ailleurs lui a laissé avec ses habits sont de quoi écouter la musique, des cigarettes et un zippo. Autrement dit, il n'est pas du tout matérialiste. Il peut partir pendant plusieurs jours dans la forêt ici bas, sans ne retourner à sa chambre, que cela ne le dérangerait guère. Au contraire, il est épris de liberté. Et peut-être est-ce aussi pour cela qu'il n'arrive pas réellement à se faire des amis, en plus de sa réputation catastrophique, vous l'aurez compris. Comme la plupart des méchants de film, vous pensez peut-être que derrière la personne distante et cruelle se cache un cœur pur et aimant. Je crains de devoir vous décevoir. S'il éprouve de l'affection, il fera en sorte de la détruire le plus vite possible. Il ne faut pas s'attacher. Jamais. Si l'on s'attache, on souffre. Et souffrir ne fait pas partie de ses plans.

Si l'on devait demander à certaines personnes de décrire le garçon, beaucoup d'adjectifs reviendraient. Il se moque de tout et de n'importe qui. On ne peut le nier, Bizareth n'accorde de l'importance qu'à très peu de choses, après tout qu'est-ce qui vaut dans la peine dans ce monde ? Il est un peu comme un animal féroce; on n'ose pas l'approcher de peur qu'il nous dévore. Il est certain que si l'on devait le rapprocher à un animal ce ne serait ni une colombe ni un chat mais plutôt un lion ou un dragon. Ce genre de bêtes indomptables, fières et libres. En parlant de fierté, il n'est point orgueilleux. Ou du moins, pas tant que cela. Certes, il a confiance en lui mais il se remet régulièrement en question, il ne se croit pas supérieur à ce qu'il est (contrairement à ce qu'on pourrait penser), il sait où est sa place, il faut dire que l'on n'a cesser de lui rappeler étant enfant. Bizareth ? Je n'ai pas à me pencher sur le sujet. Cette voix glaciale, cette arcade sourcilière qui se lève, cette expression de dépit, cette impression que ce n'est pas un sujet important; tant d'éléments que vous retrouverez chez le garçon pour la simple et bonne raison que la personne qui dit cela n'est autre que son père. Malheureusement, l'italien tient beaucoup de ce dernier, autant dans la gestuelle que dans la pensée. Et quand on sait la cruauté du plus âgé, il n'est guère ardu de comprendre pourquoi le plus jeune est ainsi. Le jeune homme aurait bien préféré ressembler à sa mère, douce, calme, attentive et déterminée. Mais non, il a fallu qu'il obtienne les traits de cet affreux personnage. S'il y a bien une personne qu'il déteste sur terre, ce n'est autre que Bartolomeo Da Cavaletti. Rien que de prononcer son nom, vous pouvez voir les traits du garçon se déformer, son aura toute entière exprimer le dégoût, l'amertume, le rejet. La haine, Bizareth ne connaît que trop bien. Aimer lui est plus difficile. L'amour n'est qu'une sorte de haine déguisée en quelque chose de plus doucereux. On pourrait se demander si le jeune homme a déjà aimé quelqu'un et la réponse serait dur à trouver. A le voir ainsi, il est normal d'en douter. Mais, plus jeune, il a sûrement dû avoir de forts sentiments pour sa mère, pour sa sœur, pour sa famille, sentiments normaux. L'amour, le vrai, lui, toutefois n'a jamais été véritablement expérimenté. S'il a eu nombre d'aventures, de conquêtes et de tout ce qui s'ensuit, il n'est jamais véritablement tombé amoureux une seule fois. Ou peut-être une, si on y réfléchit bien, lui ... Peut-être. Sûrement. Mais cela n'importe plus. Ce n'est que du passé désormais. Comme vous l'avez sûrement compris, Bizareth n'est, au premier abord, guère sympathique. Et je vous rassure, il ne l'est guère non plus aux prochains abords. Malgré tout et, chose qu'il ne comprendra jamais, certains s'éprennent de lui aussi bien en amitié qu'en amour. Il a beau être détestable, beaucoup viennent empiéter sur son terrain et cela l'agace profondément. Voilà pourquoi il s'isole autant qu'il le peut; souvent dans sa chambre, parfois dans la bibliothèque, quasiment tout le temps dans le laboratoire, il erre dans le manoir comme un fantôme. Il le connaît bien. Très bien même. Les recoins n'ont pas de secrets pour lui. Il est là depuis tellement d'années. Il sait ce que les pièces ont à cacher, les mauvais présages. Il connaît les lieux que les gens évitent, il sait à quelle heure quelle personne viendra dans quelle pièce. D'ailleurs, faites très attention. Si le garçon n'est pas loquace, il peut parfois passer très facilement inaperçu. Il se faufile comme une souris pour épier, obtenir des informations, découvrir des secrets et les garder pour lui avant de les divulguer s'il le désire ... On ne peut pas dire que l'italien sait tout mais peu lui échappent. Cela va forcément avec l'observation constante qu'il fait des gens. Il serait factice de dire que le jeune homme est calme, pur et innocent. D'ailleurs, cela ferait plus rire qu'autre chose. Impulsif et avec des colères tonitruantes, vous disputez avec lui n'apporterait rien de très bon. N'avez-vous jamais entendu dire que les italiens avaient le sang chaud ? Il pourrait se battre, c'est vrai. Cependant, il préfère éviter. Se battre est pour lui une manière de prouver que l'on est le plus fort, supérieur et cela l'écœure plus qu'autre chose. Il préfère montrer cela non à travers le poing mais à travers des idées. Il est de ces personnes qui pensent qu'une idée aura plus d'impact avec des bombes, des guerres et des coups de fusils. Biza est de ceux-là. Il pourrait se battre pour une idée qu'il semble juste. Il pourrait se lever et s'importuner contre l'injustice. Il pourrait se hisser sur un bâtiment et hurler au monde sa vision. Il pourrait. Il ne le fait pas. Comme beaucoup. Non qu'il est lâche mais qu'il pense que ça n'en vaut pas la peine. Ce monde est pourri jusqu'à la moelle. A quoi servirait de le défendre ? Vision pessimiste du monde, je vous l'accorde.

Memento mori. Telle pourrait être la citation du garçon. Mais en réalité, quand on le connaît bien, on sait que celui qui semble être plus fort que n'importe qui, celui qui semble n'avoir peur de rien est en réalité complètement terrifié de deux choses. La première est de devoir appartenir à quelqu'un. Cela peut sembler bizarre mais il déteste dépendre des gens. Leur devoir des services. Ou être amoureux. Car lorsque vous éprouvez l'amour, vous devenez dépendant d'une personne, dépendant de son amour, dépendant ses baisers, dépendant de tout ce qui constitue ce sentiment. Pour un homme comme lui, qui revendique sa liberté et son esprit volage, apprendre à appartenir à une seule personne est totalement impensable. La deuxième est de mourir. La mort n'est rien. La mort est le néant. La mort est l'absence de tout. Quand il y pense, quand il se dit qu'il sera à errer dans le noir, quand il songe à être enterré, quand il s'imagine là, dans la terre, il est effrayé. Phobie dont il n'arrive à se défaire. Sans doute est-ce parce qu'il a déjà côtoyé la mort. En tout cas, contrairement à ce qu'il veut le faire croire, Bizareth n'est pas totalement insensible, cynique et cruel. La véritable raison est méconnue. Il est quelqu'un de compliqué à comprendre et beaucoup ont abandonné après avoir tenté. Certaines personnes sont faciles à cerner avec un caractère simple, des habitudes précises, une vie rangée. D'autres personnes sont plus ardues à décrypter. Souvenez-vous que l'italien est impulsif et libre vous aurez déjà une bonne partie de réponse. C'est simple; le garçon est détaché de tout, il n'a aucune attaches dans ce monde. Dans l'autre, il était plus facile de le classer car il avait une famille, une maison, un passé. Ici, il n'est rien. Rien de plus qu'une personne errante parmi d'autres. Il n'a ni famille, ni maison, ni passé. Bien sûr, il sait que tout cela est encré en lui, et de manière plus littérale qu'on ne le pense, mais il essaye de ne pas y penser. Parfois, ce passé trop lourd vient le hanter dans ses rêves; il fait alors comme si de rien n'était et part s'isoler loin. Quand il fait ces cauchemars, on ne le voit plus quelques jours durant. On ne sait guère où il va mais il part et se coupe du monde. Puis il revient, comme si de rien n'était à nouveau. Malgré tout, Bizareth n'est pas lunatique. Il reste le même, entier. Et il ne changera pas. Du moins, il ne pense pas. On pourrait citer d'autres éléments du caractère du garçon, des tas, des milliers. Mais cela n'aiderait pas à le comprendre, oh non. Aussi, allez lui parler, vous comprendrez ...

☂ PHYSIQUE:






Léviathan

☂ PRENOM: 404 error
☂ PSEUDO: Léviathan, Prince.
☂ ÂGE: 17 ans
☂ CODE: Validé
☂ UN MOT : RAS










Dernière édition par Bizareth Da Cavaletti le Lun 30 Jan - 17:04, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: La folie n'est que le début de la raison | BIZARETH | No post   La folie n'est que le début de la raison | BIZARETH | No post Icon_minitimeDim 11 Déc - 15:48



HISTOIRE

∆ SYMPTÔME N°1; Absence de culpabilité.



∆ SYMPTÔME N°2; Irresponsabilité.



∆ SYMPTÔME N°3; Intolérance à la frustration.



∆ SYMPTÔME N°4; Tendance à blâmer autrui.



∆ SYMPTÔME N°5; Difficulté de maintenir une relation avec autrui.



∆ SYMPTÔME N°6; Indifférence froide.



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