Comment dire... La perfection peut-être simplement subjective, mais avec objectivité, il faut reconnaître qu'Idealnie est parfaite. Je n'exagère pas. Bien foutue, bien roulée ; rien à redire. En même temps, il faut bien qu'il y ait quelque chose de beau/bon en elle, n'est-ce pas ?

Idealnie est un peu comme une œuvre d'art que l'on prend plaisir à regarder. Une sorte de tableau de Velázquez, avec sa Vénus à son miroir. Pose lascive par ci, narcissisme par là, la belle demoiselle aime plaire, et se plaire avant tout. Parce que sinon, elle n'aurait pas se self-contrôle, et cette confiance en elle.

Elle a hérité de toutes les qualités du genre humain. Une grande taille, fine et svelte, des atouts indéniables, tout ce qu'il faut, là où il faut... D'ailleurs, elle sait les mettre en avant. Jupe, décolleté plongeant, sourire aguicheur, tout est réuni pour sublimer ses charmes au maximum. Pas pour rien qu'elle aime tant l'été. Quoique, l'hiver permet les rapprochements. Bref, le temps qu'elle passe dans la salle de bain le matin, paie. Une bonne heure, si ce n'est deux sont consacrées à la belle, pour se faire...belle.
Son teint blanc, ferait presque pensé à une poupée de porcelaine, celle que l'on affiche parfois sur les étagères, par fierté d'en posséder une.

La demoiselle possède de grands yeux en amande bleu, selon les jours et l'humeur. Le plus souvent décorés d'un maquillage, que certain(e)s trouvent vulgaire. Mais que nenni ! Rien ne fait vulgaire. Ou peut-être, mais en général, ça plaît, ce n'est pas le principal ?
Son joli petit minois est souvent accompagné d'un sourire d'une blancheur presque irréprochable, et d'une belle paire de lèvres charnues. Bah oui, c'est toujours plus agréable d'embrasser quelque chose de doux et de pulpeux, que des lèvres sèches et sévères.

Descendons à présent un peu plus bas. Oui, plus bas, la poitrine. Atout majeur à n'en pas douter. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais dude, « ça c'est de la qualité » diront certains dont les yeux un peu baladeurs feront sourire la belle. Après tout, elle entretient le mythe des jumeaux, des « airbags » quoi. Et puis, cette paire aide dans ses jeux de séductions.

Puis, nous descendons encore, les hanches prononcées, formant une taille de guêpe qu'elle souligne, là encore, par des robes cintrées généralement. Et puis ses jambes quoi. Fines, grandes, fermes, blanches. Bien qu'elle est suffisamment grande, elle préfère en plus, monter sur des talons pour les allonger encore. Avec ses perches, elle adopte une manière de marcher qui séduit rien qu'avec un coup d’œil. On ne se lasse pas de la voir. Ou on ne se lasse pas de la haïr.

En somme, Idy s'affiche. Idy sourit. Idy séduit. Idy gagne. Et ouais, t'as envie d'elle ? T'es déjà foutu, guy.
Idealnie, c'est le jeu des apparences. C'est la bataille de l'artifice contre la nature. C'est la bataille entre toi et elle, et tu sais que tu t'engages dans une guerre qui ne rime à rien. Vous l'avez compris, cette jeune femme est coquette, à un point qui pourrait presque vous faire envie de la détruire, et non pas forcément à cause de la jalousie. Quoique.

"Qui est la plus belle ? C'est moi" se dit-elle tous les matins, à chaque fois qu'elle croise son reflet, à chaque fois qu'elle pense à elle. Idealnie est très narcissique. Un peu trop diront certains. Quoiqu'il en soit, elle sait qu'elle est belle et en profite...
Pourtant, il lui arrive, quand elle n'est pas en présence de son 'soi', d'écouter les autres et être bonne conseillère. Elle a un air angélique et de ce fait, la plupart des personnes environnantes, ne se doutent pas à première vue de son sale caractère. En effet, même lorsqu'elle écoute, elle est dans l'excès. Elle est tout bonnement curieuse, presque sans-gêne quelques fois. Elle veut tout maîtriser jusqu'à l'âme de son interlocuteur.
Pauvre fillette, elle n'a pas toutes les imperfections du monde, bien au contraire elle sait se montrer gentille et loyale, envers "ceux qui le méritent".
Comme elle le dit assez souvent, "on a rien, sans rien, il faut se donner du mal pour avoir une ou plusieurs récompenses". C'est ainsi qu'elle fonctionne. Elle connaît la valeur de l'effort. Alors elle travaille pour avoir ce qu'elle veut. Elle est assez manuelle alors aide aux petites tâches. C'est aussi grace à ses doigts de fée qu'elle peut se fabriquer de nouveaux accessoires. Ou simplement grace à eux qu'elle peut en dérober. Le vol est, malheureusement, un de ses traits de caractères. Alors parfois elle est discrète et peu gourmande, et d'autres, où elle est un peu trop vorace et le vol est découvert.
De plus, il lui arrive d'être assez froide, quand certaines personnes lui déplaisent. Elle est cependant très affective et tactile. Le contact humain, y'a rien de mieux.
Mais je vous en pris, n'ayez pas trop de préjugés sur cette demoiselle, elle pourrait vous étonner...

Il était une fois.Pas de début, ni de fin, ou peut-être que si.
Une jeune fille était assise. Un châle sur le dos, il faisait froid. Sa tête était appuyée contre les carreaux gelés. Le regard vide elle pensait plus qu'elle ne lisait. "Quel ennui". Les feuilles tombaient, remplissant le jardin de couleurs chaudes, contrastant avec les nuages blancs qui annonçaient bientôt l'arriver de l'Hiver.
Elle se leva, remit sa robe en ordre, en lissant les quelques plis qui s'étaient formés. Elle délaissa son livre qui tomba d'un coup sec sur le parquet usé.
Tac, tac, tac. Le bruit de ses talons résonnaient dans la pièce entière. Elle avança la main vers la poignée, mais elle tourna avant même qu'elle puisse l'atteindre du bout des doigts. Un homme entra. Il était grand, fort et bien habillé.
"Il est temps d'y aller. Votre cavalier vous attend ainsi que votre famille."
Il était "temps". Je ne veux pas y aller.
De sa petite pièce jusqu'à destination à quelques kilomètres de là, le trajet se fit en silence. Mais pas un silence apaisant, plutôt... tendu.
Automne 1995. Le bal des débutantes.
Tout le beau monde était là. Vingt-trois jeunes filles attendaient de faire leur entrée dans la Haute société; accompagnées de leur cavaliers. Certaines étaient nerveuses, d'autres excitées, et encore d'autre blasée.
"Idealnie arrête de rêver, et va danser avec Nicolaï !". Sa mère avait parlé. L'heure était venue. Elle allait grandir d'un coup, en l'espace d'une danse, une simple danse avec ce garçon qu'elle n'appréciait pas vraiment.
Fin. La danse était terminée. Elle devait être contente, sa robe avait bien tournoyer. Sa beauté avait faire fureur. Son cavalier en avait presque les larmes aux yeux. Mais elle, rien ne lui convenait. Elle voulait simplement qu'on la laisse. Qu'on la laisse dans son ignorance, dans sa naïveté, dans ses caprices...
Ce bal était la seule chose que ses parents avaient osé imposer à leur fille. En tant normal ils auraient cédé, mais cet évenement était trop important pour eux. Idealnie voulait rester enfant pour toujours.
Je vivrais au Pays imaginaire avec Peter Pan ! Demain, quand je me réveillerais, je serais avec lui.
Rêve d'enfant ? Utopie ? Illusion ? Vous n'allez peut-être pas le croire mais après quelques évènements que je vais vous conter, la jeune fille n'était pas dans un monde connu. Celui qu'elle avait l'habitude de cotoyer. Elle était ailleurs.

«Indépendamment du but initial, nous aboutissons toujours à quelqu'autre arrivée, imprévue.»
Elle était partie sur un coup de tête. Ne prévenant personne. Impétueuse comme toujours. Elle avit courru. Loin. Vite. Elle ne s'était pas retournée et s'était perdu. AU bout d'un moment, elle ne courait plus pour s'échapper mais pour découvrir ce jardin immense. Elle était tombée et le flou s'était installé dans sa mémoire. Moi-même je ne connais pas vraiment la cause de son arrivée ici. Enfin pour l'instant, peut-être que plus tard, ses souvenirs remonteront.

☂ «Il n'y a de petits bonheurs que dans le quotidien, et chez les gens.»
Idealnie était arrivée depuis quelques années déjà. Populaire elle était. Belle elle était. Cupide elle était. Arrogante, gentille, joyeuse, bonne conseillère... Blablabla.
On l'aimait assez... Enfin, pour l'instant. Elle n'avait pas encore montrer sa vraie personnalité.
C'est fou ce que cet ailleur fait ressortir les mauvais côtés des gens. On est libre. Mais la liberté a des conséquences qu'Idealnie ne s'attendait pas à subir, dans ce monde qui promettait d'être joie.
Ce petit passage de sa vie, vous a donné l'envie de la connaître plus ? Soit. Parlons encore d'elle, vous devez savoir qu'elle aime ça...
Son enfance se fit sans aucune ombre. Elevée dans une famille aristocrate polonaise, Idealnie reçut les bonnes manières, une éducation complète en incluant l'équitation et la musique.
Elle vivait entourée d'amour. Elle vivait une vie paisible, où tout le mal pouvait ne pas exister. Mais quand tout va bien, il n'y a rien d'intéressant, n'est-ce pas ? La jeune fille s'ennuyait, devenant capricieuse et arrogante. Pourtant, elle restait toujours la "fille à son papa" qui lui passait toutes ses envies, aussi farfelues qu'elles soient. Mais elle savait que cette préférence avait des prix, alors, elle se débrouillait pour lui faire plaisir en retour : bonnes notes, belle jeune fille etc.... Ce qui l'entraîna a devenir abslument parfaite.
Mais rien ni personne n'est parfait, il suffit de regarder de plus près.