Douce petite fille, vient donc voir par là...
Une peau si fine et si fragile, un petit bout charnel de femme.
Pourquoi as-tu peur ? Approche...

Avec tes longs cheveux roses aux reflets blancs qui se mélangent dans les couleurs du ciel nuageux, tes lèvres innocentes et sucrées, abîmées par la fraîcheur du soir qui rend tes mains froides. Elles tremblent.

Tes bourgeons s'ouvrent et laissent apparaître des prunelles cernées d'ébène, ces lentilles pourprées donnent tellement d'intensité à tes yeux qu'on pourrait s'y noyer, des cils qui délimitent un si grand regard. Un visage agrémenté par de belles pommettes rosées, un nez mince et des sourcils qui expriment si bien tes sentiments. Des sentiments tellement précaires.

Du haut de tes un mètre soixante-neuf pour quarante-neuf kilos, tu as une allure de déesse. Des formes admirables qui te rendent luxurieuse quand tu es dénudée de tes vêtements. D'agréables jambes où l'on aime déposer ses mains tant elles sont exquises ainsi que leurs petits pieds vernis.

Toutes les couleurs te vont, tu aimes avoir une apparence décalée sans plonger dans l’extravagant. Tu adores les robes courtes, les hauts larges, les jeans déchirés, les motifs de toutes sortes. Une demoiselle tout de même féminine qui sait marcher à toutes hauteurs de talons. Dans la nuit tu scintilles grâce à tes bijoux dorés, à tes barrettes fantaisies et aux paillettes que l'on retrouve sur tes tricots.

Prend soin de toi ma Muse, rends-toi sublime et enviée.
Tu fais déjà bouillonner le corps des hommes.
Faisant monter cette effervescence sensuelle.